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Crise budgétaire aux Etats-Unis : les républicains et les démocrates peinent à se mettre d’accord

6 Octobre 2013 , Rédigé par Admin Publié dans #ECONOMIE

Par La Voix de la Russie | Depuis une semaine les Etats-Unis connaissent une crise budgétaire. Faute d’accord entre les républicains et les démocrates la nouvelle année financière a été entamée sans le principal document budgétaire. Un tiers de gouvernement est au chômage technique. Des agences vitales pour le pays ont été fermées.

Des centaines de milliers de personnes se sont retrouvées privées de revenus. Mais le plus important, c’est qu’à cause des hommes politiques les Etats-Unis sont à deux pas de l’apocalypse financière le pays risquant connaître une faillite d’ici une dizaine de jours. Et pour le moment ni les démocrates y compris Obama, ni les républicains ne veulent céder. De notre correspondant aux Etats-Unis, Roman Mamonov.

Les républicains et les démocrates qui ne veulent faire aucune concession ont créé une situation franchement absurde. Le parti de l’Éléphant (républicain) refuse d’approuver la loi budgétaire pour la nouvelle année financière en exigeant de renoncer ou ajourner la réforme du système de la santé publique. Le parti de l’Ane (démocrate) s’y oppose fermement et refusent de rouvrir les agences gouvernementales même partiellement. Les deux veulent avoir « le tout, si non rien ».

Le problème vient du fait que la Chambre des représentants, chambre basse du Congrès des Etats-Unis, est contrôlée par la majorité républicaine alors que le Sénat, chambre hausse, par les démocrates. En plus, le démocrate Obama a promis d’opposer son véto en cas de toute tentative des républicains de mettre les bâtons dans les roues de la réforme du système de la santé publique qui a reçu le nom d’Obamacare aux Etats-Unis. Le pays s’est ainsi retrouvé dans une impasse. Aucun camp ne peut vaincre l’autre et ne veut négocier. Les accusations ont acquis le caractère plus personnelles vers la fin de la semaine Obama ayant critiqué non plus le parti républicain mais le républicain numéro un à la Chambre des représentants, John Boehner.

La chose la plus désagréable dans cette crise est ce que celle-ci est la conséquence du comportement absurde et insensé des républicains à Washington. Plus elle dure, pire c’est. Il n’existe qu’une seule façon de sortir de cette situation absurde et préjudiciable pour le pays, créée par les républicains. Le Congrès doit voter le budget pour financer le travail du gouvernement en oubliant leurs préférences politiques. La seule chose qui empêche de débloquer le travail du gouvernement et de permettre aux gens de reprendre leur travail, c’est le refus du président de la chambre John Boehner de donner aux membres du Congrès le droit de voter librement, c’est sa peur face aux membres radicaux de son parti.

Obama a rencontré à plusieurs reprises les leaders des démocrates et des républicains au Congrès, en vain. Qui plus est, la pomme de la discorde – Obamacare – semble avoir été oubliée. Aujourd’hui la question qui occupe tous les esprits est la suivante : qui sortira vainqueur de cette crise ? Pour l’instant ce sont les démocrates qui semblent avoir toutes les chances de gagner alors que les républicains accumulent les gaffes. Et c’est le leader de la majorité républicaine au Congrès, John Boehner, qui sert de bouc émissaire. A son tour il accuse les démocrates.

Hier soir j’étais à la Maison blanche. Et le président m’a une vingtaine de fois m’a répété pourquoi il ne voulait pas négocier. Ensuite le leader des démocrates au Sénat m’a parlé de la façon dont ils vont négocier avec nous. Ce matin j’ai lu au Wall Street Journal qu’il leur importait peu combien de temps la crise allait durer parce que cela leur profitait. Mais attendez ! Ce n’est pas un foutu jeu ! Les Américains ne veulent pas que le gouvernement ne travaille pas. Moi, je ne le veux pas non plus. Tout ce que nous demandons, c’est que les démocrates se mettent à la table des négociations pour parler. Afin que le gouvernement reprenne son travail.

La bourse a réagi assez calmement à la fermeture d’un tiers d’agences gouvernementales. Mais ce qui va suivre pourrait être une vraie apocalypse financière : le 17 octobre le gouvernement n’aura plus d’argent et il ne pourra pas emprunter le plafond étant déjà atteint. Ce sont les républicains qui pourraient autoriser à contracter de nouveaux prêts mais ils ne se dépêchent pas de le faire.

Les simples citoyens se retrouvent otages de cette situation. Des centaines de milliers de personnes sont contraintes de demander aux banques de leur accorder un délai supplémentaire pour rembourser leurs emprunts. Les entrepreneurs ne peuvent obtenir ni des documents ni les paiements dus dans le cadre des contrats avec le gouvernement. Voici ce qui disent les simples Américains :

Ils sont très loin de la vie réelle. Ils ne comprennent pas que leurs décisions ont des répercussions sur la vie des simples citoyens, sur nous.

Eux, ils continuent à percevoir leur rémunération alors que nous, on ne touche plus rien. Alors que ce sont eux qui sont à l’origine de la crise et pas nous. Il me semble que c’est injuste.

Pour le moment je ne subis que quelques désagréments à cause de ce qui se passe. Mais j’ai des connaissances dont beaucoup ont perdu de l’argent et devront faire face à des conséquences de cette crise. Il me semble que cela aurait pu être évité.

Selon les économistes, chaque jour de la crise coûte entre deux et trois cents millions de dollars et le préjudice total porté à l’économie du pays en cas de la fermeture des agences gouvernementales pendant deux semaines, coûtera plus de 55 milliards de dollars. C’est un préjudice comparable à celui porté par l’ouragan Katrina. Ceci sans tenir compte d’une éventuelle faillite. Et si les Etats-Unis arrêtent de payer la facture, les conséquences pourraient être tout simplement catastrophiques.

Roman Mamonov

La Voix de la Russie

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L’Euro, une malédiction ! (EUobserver)

6 Octobre 2013 , Rédigé par Admin Publié dans #ECONOMIE

Ne vous imaginez pas qu’ils aient renoncé à leur dessein sadique. Tous les gouvernements de la zone euro ont reçu l’ordre de présenter leurs budgets nationaux au contrôle de Bruxelles avant le 15 octobre. Les strictes règles budgétaires qui aboutissent au démantèlement de nombreux états providence sont toujours en vigueur.

J’avais un méchant maître en primaire. Cette brute aux cheveux de feu adorait frapper ses élèves avec deux canes noires qu’il avait baptisées Katie et Maggie. Quand il n’était pas occupé à taper sur nos tendres paumes, M. C nous expliquait que la violence, ce n’est pas bien.

José Manuel Barroso me rappelle M. C – même s’il ne lui ressemble pas physiquement. Le Commissaire Européen est à l’origine d’un plan d’action sadique qui a puni des millions de personnes qui n’avaient rien à voir avec la crise financière. Et maintenant il prétend s’être refait une conscience sociale.

Barroso et ses collègues ont cyniquement entrepris cette semaine de dorer la pilule de l’austérité. La Commission [1] a donné de nouvelles directives prônant davantage de soutien à l’emploi dans la zone euro. Cela est présenté comme un effort courageux pour donner à la monnaie unique une "dimension sociale".

Aux ordres

Ne vous imaginez pas qu’ils aient renoncé à leur dessein sadique. Tous les gouvernements de la zone euro ont reçu l’ordre de présenter leurs budgets nationaux au contrôle de Bruxelles avant le 15 octobre. Les strictes règles budgétaires qui aboutissent au démantèlement de nombreux états providence sont toujours en vigueur.

La volonté de donner une "dimension sociale" à l’euro entre en contradiction avec l’essence fondamentalement antisociale du projet européen. Comme je passe mon temps à le dire, le plan directeur de 1988 pour la monnaie unique a été rédigé par une coterie de grands patrons qui n’avaient aucun mandat démocratique. Ce groupuscule, appelé Association de l’Union Monétaire de l’Europe, incluait des représentants de Goldman Sachs, Deutsche Bank, Total et British American Tobacco. Son but était de réaliser les rêves des plus riches et pas du tout de favoriser l’amitié entre les peuples de l’Europe comme les spin-docteurs ont essayé de nous le faire croire.

Un quart de siècle plus tard, une coterie similaire décide des politiques économiques de l’Europe. En juin, les gouvernements de l’Union Européenne se sont engagés à fournir à tous les jeunes un emploi ou un contrat d’apprentissage dans les quatre mois qui suivent leur sortie du système éducatif ou la perte de leur emploi. Des éléments clés de ce projet provenaient directement de recommandations rédigées par la Table Ronde Européenne des Industriels (TRE) qui réunit les présidents et directeurs généraux de Shell, BP, Volvo, Nestlé et Heineken.

Des petits boulots sous payés

Il ne s’agit pas d’un projet altruiste, bien au contraire, l’avenir que la TRE veut imposer aux jeunes est fait de stress, de précarité et de petits boulots sous payés. Ce groupement ne cesse de souligner que "les règles qui protègent les salariés doivent être modernisées et réactualisées" dans la plupart des états européens.

Cette "modernisation" signifie en fait le retour à l’époque qui a précédé l’avancée significative des droits des salariés réalisée par les organisations de travailleurs. Si la TRE obtient ce qu’elle veut, les grandes entreprises pourront raccourcir les délais de préavis de licenciement et diminuer drastiquement les indemnités de licenciement. La rémunération spécifique des heures supplémentaires et des jours fériés travaillés sera sans doute abolie au nom de la "flexibilité".

Jacques Delors est souvent admiré comme une sorte de visionnaire, ici à Bruxelles. Si son objectif était d’augmenter les inégalités et de réduire des millions de personnes à la misère, alors je suppose que c’était un visionnaire. Car c’est exactement ce qu’a provoqué ce Français en soutenant avec tant d’enthousiasme le projet de monnaie unique quand il était le président de la Commission Européenne.

Aujourd’hui Delors dirige un "think tank" appelé Notre Europe qui est financé en partie par le géant de l’énergie GDF Suez. Ses adeptes continuent à donner l’impression que l’euro mérite d’être sauvé : il faut juste l’astiquer un peu.

Un des derniers papiers publiés par Notre Europe défend l’idée que la règle budgétaire qui sous-tend l’euro doit rester basée sur le principe de la punition de ceux qui désobéissent. Toute "dimension sociale" qui serait introduite devra reposer, quant à elle, sur de mesures incitatives plutôt que sur des sanctions.

Courbettes

Cela résume bien les choses. On peut contraindre par la force les gouvernements à réduire les dépenses de santé et d’éducation. Mais toute mesure qui pourrait atténuer le choc est facultative.

Cela serait bien si les syndicats se battaient contre ces projets antisociaux. Il y a certes beaucoup de militants syndicaux qui montent au créneau mais hélas trop d’officiels des organisations de travailleurs passent leur temps à faire des courbettes aux patrons.

La Confédération des Syndicats Européens s’est récemment associée au groupement d’entreprises BusinessEurope pour publier une proposition conjointe concernant le problème de l’emploi des jeunes. Cette proposition met l’accent sur les "réformes" et la "compétitivité" - deux termes qui sont synonymes de démantèlement du droit du travail - et elle est donc simplement une version diluée de la litanie de la TRE dont j’ai déjà parlé.

L’euro a été une malédiction pour les gens du peuple. Il est absolument nécessaire d’y renoncer si on veut construire une meilleure Europe.

David Cronin

David Cronin vient de publier : « Corporate Europe : How Big Business Sets Policies on Food, Climate and War » aux éditions Pluto Press.

Traduction : Dominique Muselet

http://blogs.euobserver.com/cronin/2013/10/01/sugar-coating-austerity/

http://www.legrandsoir.info/l-euro-une-malediction.html

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